Arsène Lupin - Gentleman cambrioleur (1905)

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Il s'agit du tout premier des "Arsène Lupin" et celui-ci comporte plusieurs petites histoires reliés entre elles par un fils conducteur qui nous entraîne jusqu'à la fin de cette première oeuvre.

 
Table des matières :
- L'arrestation d'Arsène Lupin
- Arsène Lupin en prison (extrait dispo.)
- L'évasion d'Arsène Lupin (extrait dispo.)
- Le mystérieux voyageur
- Le collier de la Reine
- Le sept de cœur(extrait dispo.)
- Le coffre fort de Mme Imbert
- La perle noire (extrait dispo.)
- Herlock Sholmes arrive trop tard

- Extrait de l'histoire "Arsène Lupin en prison" -

 

    Isolé, sans ami ni personne qui s'intéressât à lui, jamais le baron ne recevait de lettre, et tout de suite cela lui parut un événement de mauvaise augure dont il y avait lieu de s'inquiéter. Quel était ce mystérieux correspondant qui venait le relancer dans sa retraite ?
    " Il faut signer, monsieur le baron."
    Il signa en maugréant. Puis il prit la lettre, attendit que le facteur eût disparu au tournant de la route, et après avoir fait quelques pas de long en large, il s'appuya contre le parapet du pont et déchira l'enveloppe. Elle portait une feuille de papier quadrillé avec cet en-tête manuscrit : Prison de la Santé, Paris. Il regarda la signature : Arsène Lupin. Stupéfait, il lut : "...

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- Extrait de l'histoire "L'évasion d'Arsène Lupin" -

 

    " Allons, monsieur le directeur, ne jouez pas au plus fin avec moi. Comment ! On a la précaution de me ramener seul dans la voiture, on prépare un bon petit encombrement, et l'on s'imagine que je vais prendre mes jambes à mon cou pour rejoindre mes amis! Eh bien, et les vingt agents de la Sûreté, qui nous escortaient à pied en fiacre et à bicyclette ? Non, ce qu'ils m'auraient arrangé! Je n'en serais pas sorti vivant. Dites donc, monsieur le directeur, c'est peut-être là-dessus que l'on comptait? " 
    Il haussa les épaules et ajouta :
    " Je vous en prie, monsieur le directeur, qu'on ne s'occupe pas de moi. Le jour où je voudrai m'échapper, je n'aurai besoin de personne. "...

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- Extrait de l'histoire "Le collier de la reine" -

 

    Au matin, il se leva vers neuf heures, avec l'intention d'aller, avant le déjeuner, jusqu'au Crédit Lyonnais. Il s'habilla, but une tasse de café et descendit aux écuries. Là, il donna des ordres. Un des chevaux l'inquiétait. Il le fit marcher et trotter devant lui dans la cour. puis il retourna près de sa femme.
    Elle n'avait point quitté la chambre, et se coiffait, aidée de sa bonne. Elle lui dit:
    " Vous sortez ?
    -  Oui... pour cette course...
    - Ah ! en effet... c'est plus prudent..."
    Il pénétra dans le cabinet. Mais au bout de quelques secondes, il demanda, sans le moindre étonnement d'ailleurs :
    " Vous l'avez pris, chère amie ? "
    Elle répliqua :
    " Comment ? mais non, je n'ai rien pris.
    - Vous l'avez dérangé.
    - Pas du tout... je n'ai même pas ouvert cette porte. "
    Il apparut, décomposé, et il balbutia, la voix à peine intelligible : 
    " Vous n'avez pas ?... Ce n'est pas vous?... Alors..."

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- Extrait de l'histoire "Le Sept de cœur" -

 

    " Allons, monsieur le directeur, ne jouez pas au plus fin avec moi. Comment ! On a la précaution de me ramener seul dans la voiture, on prépare un bon petit encombrement, et l'on s'imagine que je vais prendre mes jambes à mon cou pour rejoindre mes amis! Eh bien, et les vingt agents de la Sûreté, qui nous escortaient à pied en fiacre et à bicyclette ? Non, ce qu'ils m'auraient arrangé! Je n'en serais pas sorti vivant. Dites donc, monsieur le directeur, c'est peut-être là-dessus que l'on comptait? " 
    Il haussa les épaules et ajouta :
    " Je vous en prie, monsieur le directeur, qu'on ne s'occupe pas de moi. Le jour où je voudrai m'échapper, je n'aurai besoin de personne. "...

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- Extrait de l'histoire "La perle noire" -

 

    ...Enfin! il n'avait plus qu'à se lever, à prendre la perle et à s'en aller. Heureusement ! car son coeur recommençait à sauter dans sa poitrine comme une bête terrifiée, et avec un tel bruit qu'il lui semblait impossible que la comtesse ne s'éveilla point.
    Il l'apaisa dans un élan de volonté prodigieux, mais, au moment où il essayait de se relever, sa main gauche heurta sur le tapis un objet qu'il reconnut tout de suite pour un flambeau renversé; et aussitôt, un autre objet se présenta, une pendule, une de ces petites pendules de voyage qui sont recouvertes d'une gaine de cuir.
    Quoi ? Que se passait-il ? Il ne comprenait pas. Ce flambeau... cette pendule... pourquoi ces objets n'étaient-ils pas à leur place habituelle ? Ah ! que se passait-il dans l'ombre effarante ?
    Et soudain, un cri lui échappa...

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